NEW YORK, 28 janvier. /TASS/. Le plus grand groupe financier suisse, UBS Group AG, a commencé à supprimer des emplois à grande échelle, cherchant à réduire les coûts après le rachat en 2023 de sa banque rivale, Crédit suisse. C’est ce qu’a fait savoir l’agence Bloomberg.
Selon ses informations, des centaines de personnes ont déjà reçu des avis de licenciement au cours des dernières semaines, y compris parmi les cadres supérieurs. Comme le rappelle l’agence, UBS a déjà prévenu qu’elle prévoyait de supprimer environ 3.000 emplois en Suisse. Parallèlement, les sources de Bloomberg notent que la banque a développé un programme d’aide aux employés touchés par la vague de licenciements, qui prévoit une assistance dans la recherche d’un nouvel emploi, ainsi qu’un soutien social.
Comme l’écrit l’agence, après le rachat du Crédit suisse, le nombre d’employés d’UBS est passé de 75.000 à 120.000 personnes, dont environ 35.000 travaillaient en Suisse à la fin de 2023. Dans ce contexte, la banque, à ce stade de l’intégration avec le Crédit suisse, prévoit de réduire ses coûts de 5,5 milliards de dollars. Au total, depuis l’accord financier, le groupe bancaire a déjà réussi à réduire ses dépenses de 7,5 milliards de dollars. Comme l’a déclaré le directeur général d’UBS, Sergio Ermotti, dans un entretien avec Bloomberg, ce processus prévoit une vague « inévitable » de coupes budgétaires.
En 2022, le Crédit suisse a subi les pertes les plus importantes de ses 167 ans d’histoire après la faillite de la startup Greensill Capital et du fonds d’investissement Archegos Capital Management. La banque a alors affiché une perte nette de 8,5 milliards de dollars, contre 1,8 milliard de dollars un an plus tôt, réduisant à néant une décennie de bénéfices. En 2023, UBS a fait part de son intention de ne plus mentionner la marque Crédit suisse après avoir achevé son intégration dans sa structure d’ici 2025.
