C’est la question qui se pose dans cet article du quotidien Le Temps.
En effet, il est reproché à celles-ci de rechigner à appliquer les sanctions, notamment en ce qui concerne les oligarques.
Les banques suisses sont tenues d’annoncer si elles ont des clients visés par les sanctions.
Les listes de noms sont tenues par le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) ou les États-Unis.
Néanmoins, tout n’est pas si simple.
Cet article cite les problèmes suivants :
- homonymie ;
- manières de retranscrire un nom russe en alphabet latin ;
- identité du bénéficiaire final des fonds.
La banque doit bloquer les fonds des personnes concernées par les sanctions et signaler le cas au SECO.
Pour l’instant, celui-ci n’aurait mené que « deux procédures pénales administratives ».
