UBS se prépare à lancer l’intégration de Crédit suisse après l’achèvement de l’acquisition.
Sergio Ermotti, le directeur général d’UBS, a averti que les mois à venir pourraient être difficiles, car l’intégration entraînera des décisions difficiles, notamment en matière d’emploi.
UBS a déjà commencé les préparatifs et a une idée des activités qu’elle souhaite conserver, fermer ou vendre.
Cependant, l’intégration s’annonce complexe tant sur le plan technique que politique, car le rachat crée une mégabanque sans précédent en Suisse, ce qui inquiète les responsables politiques en raison des doublons et des pertes d’emplois potentielles.
La Banque nationale suisse (BNS) affirme qu’il n’y avait pas d’autre solution et que l’échec de l’acquisition aurait entraîné une crise financière internationale.
Les détails de l’acquisition et la taille de la nouvelle entité suscitent des inquiétudes en Suisse, et une commission d’enquête a été mise en place.
Les investisseurs et les régulateurs sont impatients d’en savoir plus sur le processus d’intégration et les unités qui seront absorbées, mais ces informations ne devraient pas être divulguées avant la fin août.
L’un des défis majeurs pour UBS sera de retenir les talents et de créer une nouvelle culture au sein de la banque, compte tenu des scandales qui ont éclaboussé Crédit suisse.
Certains acteurs politiques craignent que la fusion ne crée un monstre trop gros pour être sauvé et demandent une réduction de la taille de l’entité fusionnée.